La politique

Une fois criée bien fort la maxime « tous pourris », on n’est pas vraiment plus avancés. On a sans doute les élus que l’on mérite. On a tendance à voter plus pour les apparences que pour le travail réel effectué, aidés en cela par les médias, qui évidemment, ne peuvent exister que par rapport à des évènements … médiatiques. L’élu penché sur ses dossiers ne fait pas recette, celui qui agit dans l’ombre pour plus d’efficacité est oublié, celui qui défends ses actions par la réflexion et le raisonnement ridiculisé. Alors, reprenons nus, et agissons pour une vrai politique:

  • Informons nous sur les candidats: quelles sont ses activités antérieures, ses expériences de la vie et de la politique; a t-il été actif dans des associations, un entrepreneur responsable, un intellectuel avisé, un acteur politique engagé depuis longtemps pour défendre ses convictions? Autant d’informations qui permettront de se faire ses propres idées sur les qualités et les défauts du prétendant, bien plus utilement que d’écouter ses déclarations dans les médias ou de lire sa profession de foi.
  • Votons: c’est évident, ne pas voter, c’est laisser faire les autres. Même si aucun candidat ne nous plait vraiment, choisir le moins mauvais selon nous implique une participation et une réflexion.
  • Suivons: une fois le vote acquis, que « son » candidat soit élu ou non, il ne faut pas pour autant se désintéresser de la fonction élective objet du vote. En suivant le nouvel élu, en l’interpellant éventuellement sur ses actions et sur ses prises de position, rappelons lui à chaque instant que le mandat qui lui a été confié est une responsabilité à assumer et pas la porte ouverte à ses ambitions personnelles. N’hésitons pas à dénoncer et à combattre toutes les dérives.
  • Affichons: nous voulons le pouvoir, les responsabilités, le bienfait des progrès. Réclamons que la politique soit le moyen pour nous d’acquérir ou de retrouver les avantages liés au développement des moyens de production et des gains de productivité; pour cela il faut mettre ne place une politique qui nous permette, maintenant et au cours des générations futures, d’accumuler les bénéfices du travail des machines et des robots, afin de ne plus être les laissés pour compte des évolutions techniques.

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